Le glas sonne sur nos libertés menacées …

De nouveau l’horreur : après l’attentat perpétré vendredi le 16 octobre contre la liberté
d’enseigner, aujourd’hui c’est la liberté de pratiquer sa religion, dans le lieu qui lui était
consacré, qui a été attaquée. C’est un acte innommable. Trois personnes ont été tuées ce
jeudi 29 octobre à 9 heures du matin, dans la basilique Notre-Dame à Nice. Au même moment,
un site consulaire français était attaqué en Arabie Saoudite, à Djeddah.

Le 16 octobre, en s’en prenant au cœur symbolique de la République – l’École – nos ennemis
signifient qu’il s’agit bien là d’attaquer les valeurs de la République, et en particulier le principe
de laïcité. Aujourd’hui, en s’en prenant à une religion déterminée, le but affiché de l’islamisme
radical est de dresser les religions les unes contre les autres. Ces attentats terroristes
témoignent d’une volonté constante d’entretenir un esprit dogmatique de conquête et un
sentiment d’insécurité dans notre pays. Leur objectif est bien politique.

La Grande Loge Féminine de France apporte tout son soutien aux proches des victimes de ces
attentats et dénonce, avec force et vigueur, la lâcheté de ces actes odieux. Elle réaffirme sa
détermination à défendre, plus que jamais, les principes de notre République indivisible,
laïque et sociale.

La liberté absolue de conscience, la liberté d’expression, la liberté de culte sont inscrites dans
la constitution de la République. Il est du devoir de chaque maçonne, de chaque maçon,
d’exercer ces libertés, de les transmettre, et de ne céder en rien aux intimidations ni aux
outrances du fascisme islamiste. C’est par notre comportement citoyen, respectueux des lois,
mettant en œuvre notre devise – Liberté, Egalité, Fraternité – que nous lutterons contre la
barbarie, pour continuer à vivre dans un pays unifié et en paix.

Contact presse : communication@glff.org