L'essor de la GLFF

Le nom de Grande Loge Féminine de France fut donné le 22 septembre 1952. Depuis ce jour, notre Obédience n’a cessé d’évoluer et de grandir. 

La Grande Loge Féminine de France, première obédience féminine au monde, compte aujourd’hui près de 14.000 membres travaillant au sein de 413 loges, dans le respect des diversités, ferment de richesse, et au service d’un idéal commun, garant d’unité.

C’est en octobre 1952 que la 1ère Loge Eleusis sera ouverte à Lille sous les auspices de Grande Loge Féminine de France.

La Loge Cybèle voit le jour en région parisienne, à Aulnay sous Bois, le 21 juin 1953 et le 12 novembre 1954 naît la loge parisienne Isis dont la Présidente Gisèle Faivre œuvrera dès lors au développement de l’Obédience à tous les niveaux.

Ces trois premières loges travaillent au rite d’Adoption, et les femmes maçonnes mettent en place une Commission d’étude chargée d’établir de nouveaux rituels plus conformes à ceux des maçons.
Dès la fin de l’année 1959, le Rite Ecossais Ancien et Accepté devient le rite de l’Obédience.

Les grades du Rite Ecossais Ancien et Accepté, seront complétés, ultérieurement du 4ème au 33ème degré par la formation du Suprême Conseil Féminin de France.

Celui-ci installé à Londres, le 19 avril 1970, par le Suprême Conseil Féminin du Royaume Uni et du Commonwealth sera proclamé le 12 juin 1972. Le Souverain Grand Commandeur étant Gisèle Faivre.
Certaines femmes maçonnes restèrent attachées à leur rite d’origine. C’est pourquoi, celles qui ne purent admettre le changement créèrent une nouvelle loge indépendante, la Loge Cosmos, à Clichy-La Garenne qui rejoindra tout de même la Grande Loge Féminine de France, en 1977.
En 1961, la 1ère loge fondée en Province, à Limoges sera Thémis, qui travaille au Rite Ecossais Ancien et Accepté. Les années 60 seront prolifiques puisque 21 loges naîtront en France et en Suisse avec Lutèce, qui est la 1ère Loge installée en Suisse, à Genève.

Depuis qu’elle a reçu le nom de Grande Loge Féminine de France, notre Obédience n’a cessé d’évoluer et de grandir. Première obédience féminine au monde, la GLFF compte aujourd’hui 453 loges qui travaillent dans le respect des diversités, ferment de richesse, et au service d’un idéal commun, garant d’unité.

La décennie suivante est marquée par une croissance rapide du nombre de loges, aussi bien en France que dans les pays frontaliers. De 1970 à 1980, 76 loges voient le jour, dont 45 en province, 19 à Paris, 6 en région parisienne, 2 en Suisse et 4 en Belgique.

C’est une époque de pionnières que rien n’arrête ; toujours disponibles, les femmes maçonnes se mobilisent pour créer et accompagner les premiers pas de toutes ces nouvelles loges.

C’est au cours de cette décennie que l’obédience s’ouvre aussi à d’autres rites.
La patente du Rite Français est remise à la GLFF par le Grand Orient de France et le 10 mars 1973 est créée la première loge au Rite Français, Unité, suivie de beaucoup d’autres.

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Le 8 octobre 1974, la loge L’Arbre de Vie est fondée à Lyon, au Rite Ecossais Rectifié.

Le 12 mars 1978, une loge bien particulière, au nom très évocateur, La Rose des Vents, se donne pour vocation d’œuvrer à l’initiation au Rite Ecossais Ancien et Accepté de femmes dispersées dans le monde pour de multiples raisons. Elle contribuera à la création de nombreuses loges hors de nos frontières.

Depuis 2002, le Creuset Bleu, une autre structure de la Grande Loge Féminine de France, œuvre également à la création à l’international au Rite Français de nouvelles loges.

Dès le 9 septembre 2018, avec une première loge Les Sources du Nil, puis le 25 novembre de la même année, avec la loge Sothis, la GLFF s’est enrichie d’un nouveau rite pratiqué à ce jour par cinq loges. A la fois très spiritualiste et profondément laïque, le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm (RAPMM) ne fait aucune référence aux religions révélées dites du Livre, mais s’inspire de l’antique religion égyptienne alexandrine, considérée comme une source universelle de sagesse, s’appuyant sur la relation de l’être humain à la Nature et au sacré.  Son corpus symbolique et son rituel constituent une source d’inspiration et de travail extrêmement riches.

Enfin, suite à un vote du Convent le 25 mai 2019, se crée la Loge Nationale de Recherche (LNR) nommée Bathilde Vérité, qui accueille en Tenue au REAA des Sœurs Maîtresses de la GLFF, quel que soit leur rite. Elle possède un Collège d’Officières, présente des planches dans des domaines aussi variés que l’anthropologie, la sociologie, la philosophie, le symbolisme, les sciences, les doctrines ésotériques, … mais elle ne procède à aucune initiation.