Une spécificité féminine
Une Franc maçonne est une femme ordinaire avec, en plus, une exigence : voilà comment Gisèle Faivre, ancienne Grande Maîtresse, définit la maçonne.
Dans une société où la mixité est de règle et où les femmes partagent le travail et les responsabilités citoyennes avec les hommes, pourquoi une obédience féminine ?
Si autrefois la non mixité excluait et discriminait les femmes, celle-ci peut être également un choix, une voie pour leur épanouissement.
Les femmes qui ont fait le choix de la Grande Loge Féminine de France sont de tous horizons et de toute culture.
Le travail en loge offre un lieu privilégié pour mieux se connaître en confrontant son regard et ses idées à la diversité des personnalités et des points de vue d’autres femmes.
Il permet aux femmes en recherche de partager des expériences, de s’exprimer en toute liberté dans le but de découvrir ce qui détermine leur spécificité profonde et singulière.
Se construire, en tant que femme libérée des stéréotypes et conditionnements, est un préalable pour prendre une place consciente, en toute autonomie, dans la société ; et, les franc-maçonnes de notre obédience estiment que c’est une démarche facilitée par la non-mixité.
Les franc-maçonnes, en quête de sens, aspirent, par le travail maçonnique, à renforcer leur autonomie, affirmer leurs droits et leur dignité de citoyenne.
Toutefois, profondément attachées aux principes d’ouverture et de partage sans exclusion et sans discrimination, les femmes de la Grande Loge Féminine de France reçoivent en visite dans leurs loges tout Franc-maçon ou toute Franc-maçonne d’une obédience amie souhaitant partager leurs travaux.