Sur les sentes d’une promenade à fleur de mots, nous sommes allées vers la source du langage, ce qu’on en dit et à qui, ceux auxquels les sociétés humaines racontent le devoir. Histoire, histoires, géographie physique, mentale, culturelle. Outils, armes qui tuent ou armes de la connaissance, ils peuvent être ou non refus par chacun, ils condensent et, graines, épis, ont le pouvoir de faire condamner ceux qui ne savent en prononcer certains.
Les pas d’Anne Parizot ont rencontré ceux de franc-maçonnes de la GLFF en leurs expérimentations et analyses comme ceux d’auteurs anciens ou contemporains, philosophes, linguistes ou artistes.
Cris, chuchotements, imprécations, rhétorique, poésie, images aussi, dessinent un territoire irrigué par le silence et la parole. Ce qui ne saurait se dire, tantôt proche de l’innommable tantôt de l’émerveillement, ce qui est signal de détresse ou de rencontre inespérée dans le chaos du monde, guerres et alliances, leur approche dans le temple et du temple à la moisson écrite, ont transformé guerres et alliances en un texte-viatique, permettant l’écart du silence dans le vacarme quotidien.
Notre pensée s’y ressource, notre écoute et notre parole permettent la rencontre avec l’autre, celle que nous écoutons, celui qui a pu croire qu’il en savait tellement plus, tellement mieux, espérant un partage avec celle ou celui qui, n’arrivant plus à fixer son attention, confond émission et réception.
Anne Parizot, professeure émèrite des Universités, est linguiste et sémiologue. Dans la collection « Voix d’initiées », elle a publié avec Anita Drohé Universalime : déclin ou utopie ?
Ce livre est préfacé par Liliane Mirville, Grande Maîtresse de la Grande Loge Féminine de France
La collection «Voix d’initiées» est dirigée par Corinne Drescher-Lenoir.
