
Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, une offensive terroriste de grande ampleur s’en prenait à note mode de vie et au modèle de notre civilisation dont la République est l’expression politique. Après un premier attentat suicide au stade de France à Saint Denis, plusieurs ont suivi cette même nuit dans les 10éme et 11éme arrondissements de Paris, et, pour finir au BATACLAN dans une barbarie extrême.
La Grande Loge Féminine de France tient à s’associer à la mémoire toujours vive des événements de cette soirée, en solidarité avec les victimes et leurs familles.
De tels actes ne peuvent qu’inspirer l’horreur car ils révèlent un total déni de la valeur de toute vie humaine.
Dix ans après, Il est inconcevable que des groupes prônent l’utilisation de la violence extrême, essaimant et propageant leur idéologie basée sur le mépris de la vie et de la liberté. Se rappeler ces faits, c’est l’occasion de nous pencher sur les mécanismes qui ont engendré un pareil massacre.
La loi 1905, dite de séparation des Eglises et de l’Etat dont nous commémorons les 120 ans cette année, constitue, par la mise en place du principe de laïcité, l’accès à la liberté de conscience pour toutes et tous.
Il nous appartient donc, plus que jamais, de dire et redire combien cette liberté de conscience et son corollaire, le libre-arbitre sont un garde-fou pour la liberté de l’individu et en particulier la liberté des femmes. Dans cet esprit, il nous faut aussi savoir faire œuvre de transmission et, dans un souci de juste éducation, apprendre à nos enfants à développer une pensée critique, seul chemin vers une véritable citoyenneté.
Les Franc-Maçonnes, comme aux heures les plus sombres de notre Histoire, devront être aux avant-postes du combat pour la liberté et la dignité humaine.
La Grande Loge Féminine de France reconnaît et défend avec force les valeurs de la République : Liberté, Egalité, Fraternité et La laïcité qu’elle partage avec toutes les citoyennes et tous les citoyens démocrates et humanistes, attachés aux Lois de la République, seules garantes des libertés individuelles.
Paris, le 7 novembre 2025
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