En ce 25 novembre, plus que jamais, les violences à l’encontre des femmes se déchaînent : qu’elles soient intra-familiales avec une augmentation des féminicides, sociales lorsque les femmes sont les premières touchées en cas de crise, psychologiques par les harcèlements qu’elles subissent, politiques par des arrestations et des emprisonnements arbitraires en cas de désobéissance à une idéologie gynocidaire. Partout aussi, les pressions religieuses leur imposent des codes vestimentaires régressifs, les tribunaux de la vertu font taire leur voix et la contestation de plus en plus répandue de leurs droits génésiques les privent du libre choix de leur vie.
Si le 8 mars, Journée internationale pour la défense des droits des Femmes permet l’affirmation universelle de leurs droits et exige leur application, le 25 novembre, journée internationale contre les violences qui leur sont infligées est l’occasion de dénoncer et de porter au grand jour tous les manquements au respect de leur personne et de leur intégrité.
Courageusement partout elles s’expriment, mais les femmes sont souvent bien esseulées dans un monde parfois glacé d’indifférence.
À l’heure où l’équilibre mondial et les démocraties sont dangereusement menacé.es, où les forces conservatrices prennent de plus en plus d’ampleur, n’oublions jamais que ce sont toujours les femmes qui sont les premières atteintes dans la privation des libertés.
La Grande Loge Féminine de France, en offrant aux femmes la possibilité d’une conscience élargie, défend des valeurs de respect de soi-même et d’autrui, de justice et de solidarité. En ce 25 novembre elle renouvelle son engagement auprès de celles qui souffrent de toutes sortes de violences et leur apporte son soutien en joignant sa voix aux associations qui défendent les femmes bâillonnées, violentées, invisibilisées.
Paris, le 25 novembre 2024
Contact : communication@glff.org