En cette journée internationale des Droits des Femmes, la Grande Loge Féminine de France est très sensible aux actions et discours de femmes qui s’engagent pour construire la paix, dans un monde où la violence atteint des niveaux inquiétants.Un monde où les progrès accomplis depuis des décennies se délitent, où les droits des femmes régressent tragiquement.
Les femmes sont les premières victimes des guerres, de conflits armés, du terrorisme, du fanatisme, des conquêtes de pouvoir, des conquêtes de territoires, victimes aussi de régimes totalitaires, autocratiques et dictatoriaux.
Partout, des femmes sont maltraitées, emmurées, violentées, privées d’éducation, de travail et de droits fondamentaux. Malgré cela, elles trouvent encore la force de s’élever, de protester et de résister. Pensons aux femmes courageuses d’Iran et d’Afghanistan, ou encore à celles d’Ukraine et de Syrie, qui continuent de se battre pour leur liberté, leurs droits, et leur dignité. Espérons. Écoutons Narges Mohammadi, Prix Nobel de la Paix en 2023, déclarant : « La victoire n’est pas facile, mais elle est certaine »
Devant ce courage exceptionnel, la Grande Loge Féminine de France, première obédience maçonnique féminine, ne peut rester indifférente. À l’écoute de nos sœurs en humanité, nous sommes solidaires de leur lutte. Nous rejoignons celles et ceux qui œuvrent pour un monde apaisé, conscientes que les femmes doivent jouer un rôle central dans la construction de la paix.
La Grande Loge Féminine de France rappelle la Résolution onusienne n°1325, adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000, concernant la participation des femmes aux négociations de Paix et à la reconstruction post-conflit.
Dans le contexte de la Journée Internationale des Droits des Femmes, mais aussi sur fond de guerre, la GLFF s’inscrit dans la voie tracée par les féministes dès 1854, et notamment la française Eugénie Potonie Pierre, initiant « l’Alliance Universelle des femmes pour la Paix » en 1881.
Cette lignée d’artisanes de la Paix, ces femmes qui défendent la Paix, la construisent et la promeuvent forcent l’admiration et nous rappellent que les femmes sont bâtisseuses de notre destin, et celui des générations futures.
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