La Grande Loge Féminine de France exprime sa profonde émotion et son immense tristesse face au sort tragique de Shiri Bibas et de ses deux enfants, Ariel, 4 ans, et Kfir, 9 mois, retenus en otage depuis le 7 octobre et dont les corps ont été récemment restitués. Ce drame nous rappelle, avec une brutalité insoutenable, que la haine, la bestialité sont encore de mise au XXIe siècle.
Dans cette tragédie, la violence aveugle anéantit des vies et laisse des familles brisées. Le deuil et l’indignation ne connaissent ni frontières ni appartenances.
La fraternité contre la barbarie
La Franc-Maçonnerie féminine, fidèle à ses valeurs universelles d’humanisme, de justice et de fraternité, refuse toute instrumentalisation de la souffrance et condamne avec la même fermeté toutes les atteintes à la dignité humaine, d’où qu’elles viennent. Chaque vie perdue dans cette spirale de violence est une blessure pour l’humanité tout entière.
Face à l’horreur, nous refusons l’indifférence. Nous appelons à ne jamais se résigner face à la barbarie et à ne jamais cesser d’exiger un monde fondé sur le respect de l’Autre. Loin des logiques de vengeance et d’exclusion, notre engagement est celui du dialogue, de la paix et de la réaffirmation inlassable des valeurs qui fondent notre société : liberté, égalité, fraternité.
Un appel à la conscience universelle
L’histoire de la famille Bibas est un symbole déchirant du prix de la barbarie. Elle doit être une leçon pour nous rappeler à notre humanité, la douleur de leur martyre ne confisque pas la douleur d’autres victimes.
Elle nous oblige à construire un monde de paix pour nos enfants et les générations à venir.
Ce même sentiment d’horreur qui nous saisit aujourd’hui devant ces vies arrachées doit nous pousser à entendre, avec la même compassion, la souffrance des civils pris au piège des violences. S’indigner devant l’un n’exclut pas de s’émouvoir devant l’autre.
La Grande Loge Féminine de France rappelle que le seul chemin est celui du respect de la vie et du droit, dans un monde où chaque être humain, quelles que soient son origine et son identité, doit pouvoir vivre en paix et en sécurité.
Que la mémoire des disparus nous rappelle à notre devoir : celui de poursuivre inlassablement notre travail de femmes, franc-maçonnes bâtisseuses d’un avenir où l’humanité triomphe de la haine.
Paris, le 27 février 2025
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